La banque, le tourisme, le bâtiment mais aussi l'industrie sont les piliers de l'économie monégasque. Ce secteur a été mis à mal par plusieurs plans sociaux. Il devrait connaître de profondes mutations dans les années à venir.
A Monaco, l'industrie est un vecteur d'emplois: il représente 3 000 postes environ, un chiffre stable ces 5 dernières années selon Stéphane Valéri, conseiller du gouvernement aux affaires sociales.
Pourtant, en 2014, les manifestants ont battu le pavé car les plans sociaux se sont succédés. 400 personnes ont été touchées par une vague de fermetures, de restructuration ou délocalisation.
Un paradoxe, puisque l'économie monégasque connaît une croissance de 9 %, et un chômage inexistant.
En attendant, la Fédération Patronale considère que le coût de la main d'oeuvre à Monaco met en péril la compétitivité des entreprises.
Pour Jean Castellini, conseiller du Gouvernement pour les Finances et l'Economie, une mutation est inévitable.
On va vers plus de matière grise à Monaco, mais la production aura plus sa place dans des pays où la main d'oeuvre est meilleure marché, et où les industries disposent de surfaces plus importantes.
PLUS D'INFOS AVEC CE REPORTAGE
INTERVENANTS
- Stéphane Valéri, Conseiller de Gouvernement aux Affaires Sociales
- Jean Castellini, Conseiller de Gouvernement pour les Finances et l'Economie
- Christophe Glasser, Secrétaire Général Adjoint Union des syndicats de Monaco
- Stéphane Valéri, Conseiller de Gouvernement aux Affaires Sociales
- Philippe Ortelli, Président de la fédération des entreprises Monégasques
- Christophe Glasser, Secrétaire Général Adjoint Union des syndicats de Monaco
- Jean Castellini, Conseiller de Gouvernement pour les Finances et l'Economie