Le Tribunal administratif a décidé de suspendre l'arrêté anti-bukini pris le 19 août par la ville de Nice. Il estime notamment que le risque de trouble à l'ordre public, avancé dans l'arrêté municipal, n'est pas justifié.
Après Villeneuve-Loubet, Cannes, et Fréjus, c'est maintenant l'arrêté anti-burkini de Nice que la justice suspend.
Les jugent ont estimé que le risque de troubles à l'ordre public que pouvait représenter cette tenue de baignade sur la plage n'était pas fondé, Selon eux, l'émotion suscitée par l'attentat du 14-Juillet ne suffit pas à justifier légalement l'interdiction.
Ils ajoutent par ailleurs que cet arrêté porte une atteinte "grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d'aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle". C'est aussi en ces termes que les juges avaient rejeté les arrêtés de Cannes et Villeneuve -Loubet.
Les arrêtés similaires pris à Roquebrune-Cap-Martin et Menton ayant pris fin le 31 août, la justice a prononcé un non lieu suite aux requêtes en annulation demandées par la Ligue des Droits de l'Homme et le collectif contre l'islamophobie en France.
L'ordonnance du TA de Nice rejetant l'arrêté anti-burkini de Nice