Près de 400 personnes pour une première "Nuit debout" à Nice

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce vendredi place Garibaldi à Nice, pour une "Nuit debout" jusqu'à l'aube. Il s'agit de la déclinaison dans les Alpes-Maritimes du mouvement né le 31 mars à Paris, place de la République.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Plus de 400 personnes sont venues au rendez-vous de Nice ce vendredi sur la place Garibaldi, dans le centre-ville, dans le sillage du mouvement lancé à Paris le 31 mars, Nuit Debout.
Organisé par deux citoyens anonymes via les réseaux sociaux, le rassemblement s'est vite transformé en assemblée générale avec des participants assis en tailleur face à des intervenants qui commençaient à se succéder pour que, selon Nico Sanka, l'un des organisateurs, "les citoyens puissent voter sur les sujets sur lesquels ils ont envie de débattre".


Selon cet éducateur et photographe, "il y a un ras-le-bol général par rapport à tout ce qui se passe dans la société, à l'intérieur et hors des frontières, cela va bien au-delà de la simple politique française", citant notamment le scandale des "Panama Papers".

Une agora dans l'espace public

Parmi le public invité à venir inscrire son nom sur un tableau pour organiser les tours de parole, de nombreux jeunes et étudiants, mais aussi quelques familles, des personnes plus âgées et des couples, comme Thierry, un professionnel de l'audiovisuel, et Christine, responsable d'une association pour le développement durable, venus spécialement de Grasse. "Il est important que nos gouvernants sachent qu'il y a quand même des gens prêts à se déplacer, à dire qu'ils ne sont pas d'accord", explique Christine. "Aujourd'hui, tout est mensonge. Du pognon, il y en a, mais jamais pour s'occuper des citoyens. Alors, on peut  "liker" sur Facebook, mais on peut aussi se bouger pour venir le dire".



REPORTAGE C.CHAILLAN, F.TISSEAUX ET A.CHARDON

Intervenants : des participants, Pascal Riva, initiateur de l'événement
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information