Policiers et carabiniers en tenue anti-émeute ont évacué, le camp de réfugiés appelé Camp presidio No Border, à la frontière italienne, à Vintimille. Le parquet d'Imperia est à l'origine de cette opération pour occupation illégale du domaine public et vol d'eau et électricité.
A 9h, le statu-quo. Les forces de l'ordre italiennes, environ 200 carabiniers et policiers, sont bien plus nombreuses que les migrants accompagnés par des membres d'associations de soutien (moins d'une centaine de personnes au total). Installés sur les rochers, ils menacent de se jeter à la mer.
Les migrants et militants ont déployé une banderole en anglais où l'on peut lire: "nous voulons la liberté de passer la frontière". Ce campement regroupait, selon les jours, jusqu'à 250 personnes, a indiqué le responsable, qui estime que nombre de migrants ont quitté les lieux dès mardi soir lorsque l'information de l'évacuation se serait ébruitée."Nous voulons la liberté de passer la frontière"
Frontière bouclée
Les tentes et effets personnels du campement, situé sous un viaduc et sur un grand terre-plein central à une centaine de mètres de la frontière française, à la lisière de la ville-frontière de Menton (Alpes-Maritimes), étaient en cours d'évacuation avec des camions poubelle mercredi matin. La frontière franco-italienne de bord de mer était totalement bouclée mercredi matin.Le PS interpelle le Ministre de l'intérieur
La parti socialiste des Alpes-maritimes a demandé au Ministre de l'intérieur, Bernard Caseneuve de rentrer en contact avec les autorités italiennes "pour qu'une solution digne des valeurs de nos deux pays et de l'Europe puisse être trouvée très rapidement". Ils proposent notamment la mise à disposition de la base aérienne de Roquebrune-Cap-Martin pour accueillir ces réfugiés en attendant que leur situation administrative soit examinée.Les #migrants ont quitté les rochers de #menton dans le calme et partiraient en bus vers des centres pic.twitter.com/RHTn0U7EHh
— Laurent Verdi (@LaurentVerdi) 30 Septembre 2015