Depuis l'annonce du possible rachat de Quézac, en Lozère, par l'homme d'affaires Eric Besson, les salariés n'ont toujours aucune information sur l'avenir de l'entreprise. Ils ont cessé le travail pour une grève d’une durée illimitée à l’appel de la CGT.
La possible vente des eaux de Quézac en Lozère met les salariés dans une position inconfortable. Depuis lundi soir, ils sont en grève illimitée à l’appel de la CGT.
Moins d’un mois après avoir rencontré le possible repreneur du site, ils dénoncent l’attitude de la multinationale Nestlé qui refuse de leur apporter des informations cruciales sur les conditions de rachat de leur usine.
Dénoncer le mutisme de Nestlé en informant la population, c’est l’objectif de la grève déclenchée par la CGT.
S. Banus et Y. Le Teurnier
La date butoir de la vente de l’usine à Eric Besson, un industriel Ardéchois, a été fixée au 30 juin prochain.
L’enjeu, c'est l’emploi. Car si le repreneur s’est engagé à maintenir la masse salariale, il n’a rien dit sur le nombre de salariés.
Face à cet envenimement, et du fait de l’importance de l’usine pour le tissu économique lozérien, les élus locaux, le sénateur maire de Mende et la présidente du conseil départemental ont sollicité un rendez-vous avec la direction de Nestlé.