La tentative d'évasion s'est passée dans la nuit de mercredi à jeudi. Le détenu de Villeneuve-lès-Maguelone, un quinquagénaire prétendument malade, avait été conduit sous escorte aux urgences du CHU de Montpellier. Là, une femme armée et équipée de gaz irritant a attaqué les surveillants.
Un faux problème de santé ?
Tout a commencé à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone vers minuit, quand un détenu demande de l'aide aux gardiens. Il a une plaie importante à la tête. Selon lui, il s'est blessé en tombant de son lit. L'homme aurait même perdu connaissance.
Un état de santé qui nécessite son transfert aux urgences.
Une complice avec une arme de poing et une bombe de gaz
Alors que la consultation du prisonnier malade au CHU de Montpellier était terminée, l'escorte formée de 3 surveillants, 2 hommes et une femme, a été agressée.
A la sortie des urgences, au moment de remonter dans le fourgon, une femme armée et munie d'une bombe de gaz irritant a aspergé les surveillants. Puis elle les a menacés avec son arme.
Le détenu menotté prend la fuite avant d'être repris
Les surveillants qui avaient prévenu la police ont poursuivi le fuyard aidés par des personnels de la sécurité du CHU. L'évadé, localisé dans un immeuble de Montpellier, a finalement été repris, peu de temps après, par la police.
La complice de cette courte évasion est elle toujours en fuite.
Le SRPJ de Montpellier est chargé de l'enquête.
Les syndicats de la pénitentiaire posent désormais le problème de la sécurité des agents qui ne sont pas armés.
Ils demandent au moins le droit, pour ce genre de mission, d'être équipés d'armes de défense comme les Taser ou les bombes lacrymogènes.