Le troisième procès AZF, qui s'ouvre mardi 24 janvier à Paris, sera retransmis en intégralité à Toulouse, pour permettre aux victimes de suivre les débats sans se déplacer dans la capitale. Voici les modalités pour y assister.
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C'est bien au Palais de justice de Paris que s'ouvre mardi 24 janvier le 3ème procès de l'explosion d'AZF mais la justice, à la demande des parties civiles, a mis en place un système de retransmission dans deux salles successivement à Toulouse.
700 places ou plus si besoin
Le centre de congrès Pierre Baudis (du 24 janvier au 9 mars) accueillera d'abord cette retransmission puis
l'espace Vanel de l'arche Marengo (du 4 mars au 11 mai) avant de retourner au centre de congrès (du 16 au 24 mai). En tout 700 places seront quotidiennement proposées aux Toulousains mais la cour d'appel de Paris qui gère cette retransmission indique qu'
en cas de besoin, ce nombre peut être rapidement augmenté.
Les services du ministère de la Justice ont aménagé les lieux ces derniers jours :
Ces retransmissions sont publiques mais s'accompagnent de quelques aspects règlementaires qui méritent d'être rappelés.
Une vérification d'identité
Toute personne voulant assister à la retransmission peut le faire librement... et gratuitement en se rendant sur place. Toutefois,
des vérifications d'identité auront lieu chaque jour. Il ne s'agit pas d'une mesure de sécurité mais uniquement du respect de la procédure judiciaire :
les témoins n'ont pas le droit d'assister aux débats avant de passer à la barre. Aussi, le filtrage à Toulouse va permettre d'empêcher les témoins de suivre le procès avant leur audition par la Cour d'appel de Paris.
Aucune photo ou vidéo à l'intérieur de la salle
Il sera
strictement interdit, pour les journalistes comme pour le public, de photographier ou d'enregistrer des vidéos à l'intérieur de la salle de retransmission. Les téléphones portables (en mode vibreur) et les ordinateurs seront autorisés dans la salle mais pas les caméras et les appareils photos professionnels.