Le label "French tech", qui doit aider l’écosystème de start-ups d’une ville à se développer a été décerné pour la première fois à neuf métropoles. Objectif : partir à la conquête des marchés internationaux et attirer les investisseurs.
Les métropoles d’Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse ont reçu le label "French tech" dans le but d’aider leur écosystème de start-ups à se développer.
L'objectif de cette labellisation "métropole French Tech" est d'identifier des écosystèmes dynamiques en France, de les encourager, de les mettre en réseau pour former un collectif national autour de l'écosystème parisien et francilien et de les accompagner pour leur expansion internationale.
"Les métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l'impératif d'innovation (...), partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers", a souligné la responsable selon le document de présentation de l'opération.
Dynamisme de l’écosystème
Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon n’ont pas été sélectionnées mais il est possible qu’elles reçoivent la labellisation plus tard.Les critères retenus pour le choix des métropoles étaient le dynamisme de l'écosystème avec notamment des levées de fonds conséquentes, leur projet de développement, une politique d'achat publique innovante, et l'existence d'infrastructures en place comme un bâtiment référent ou une infrastructure réseau très performante.
La labellisation "French-tech" donnent aux métropoles sélectionnées la possibilité d’un accès facilité au financement de Bpifrance et d'Ubifrance, et les jeunes pousses les plus emblématiques doivent être mises en valeur lors d'opérations de promotion de la French Tech à l'international.