Vous attendiez des orteils apparents et du jeu aérien, vous allez être servis. Le championnat du monde de football sur sable débarque du 8 au 13 décembre prochain au Brésil. Parmi les représentants français : sept Havrais qui espèrent surfer sur la vague du succès.
N’en déplaise à Brigitte Bardot, la compétition n’aura pas lieu sur une plage abandonnée. Le ballon ne jonglera pas entre coquillages et crustacés. Ca serait prendre le risque de se blesser… Surtout pour les sept joueurs havrais sélectionnés pour représenter la France au championnat du monde de football sur sable pour qui c'est un rêve de frôler les plages brésiliennes.
Quand on est amoureux du football, le Brésil ça nous parle de suite. C'est un honneur de porter le maillot bleu pour un événement aussi important
Les matchs se dérouleront, non pas sur les plages de Copacabana, mais dans une enceinte créée pour les Jeux Olympiques 2016 à Rio. Les règles sont simples : deux mi-temps de vingt minutes voient s'affronter deux équipes composées de six joueurs.
L'équipe de France pourra ainsi compter sur une ancienne gloire du football professionnel (HAC, Liverpool) : Florent Sinama-Pongolle, à la fois joueur et entraîneur. Une grande première pour lui.
On va découvrir ça. J'espère que ça va tourner beaucoup parce que ça va taper physiquement. Tous les postes sont au moins doubler ou tripler. Je ne me fais pas de souci.
Les six autres Normands viennent du Havre et de son agglomération : Adrien Prual, Julien Morel et Camille Deschamps du HAC Tennis-Ballon, Richard Gilot (Municipaux, R1), Dylan Godard (Athléti’Caux, R3) et Christophe Leroy (FC Bréauté, D2).
Cette compétition n'est pas affiliée à la FIFA (fédération internationale de football), elle est organisée par la Soccer World Confederation. Mais attention elle compte quand même, au moins pour le prestige. Un test covid sera obligatoire avant le grand départ dimanche. Elle servira aussi de préparation en marge de la Coupe du monde de football sur sable qui se tiendra en Russie, du 19 au 29 août 2021. Ca respire un peu moins le soleil... et le football.