Eric Oden, 40 ans et technicien de la fédération départementale de chasse en Creuse, se bat pour faire reconnaître sa maladie de Lyme en tant que maladie professionnelle. Une première en France !
L'histoire d'Eric Oden est rythmée depuis trois ans par une fatigue excessive et des douleurs articulaires intenses récurrentes. Technicien à la fédération départementale de la chasse de la Creuse, Eric passe beaucoup de temps à faire du comptage d'animaux. Eric est informé sur la maladie de Lyme. Face à ses douleurs chaque jour un peu plus présentes, il en parle à son médecin qui lui prescrit une analyse de sang. Le test Elisa est négatif. Selon le médecin, Eric n'est pas atteint de cette maladie.
Mais ses douleurs se poursuivent ainsi qu'une très grande fatigue.
Un an après, son état s'est détérioré. Il fait le second test, Western Blot, prescrit par son médecin traitant. Ce test prouve la présence d'IgM anti Borrelia Burgdorferi. Eric est bien atteint d'une maladie de Lyme. Des traitements antibiotiques lui sont administrés, son état s'améliore. Mais Eric souhaite que cette maladie soit reconnue en tant que maladie professionnelle. Mais c'est un véritable parcours du combattant, un combat mené devant le tribunal des Affaires Sociales de Guéret.
Le tribunal devrait rendre son jugement le 23 août prochain.
Une plainte au pénale
En février 2017, une habitante du Cantal, souffrant de l'infection transmise par les tiques, a déposé plainte contre X pour tromperie aggravée. Elle dénonce un scandale sanitaire. C'est une première en France.Cette plainte met directement en cause la responsabilité des laboratoires et des autorités sanitaires.
Cette femme s'estime victime de la faillite des tests de diagnostique utilisés depuis des années en France.Selon le quotidien Aujourd'hui en France, "après moultes consultations et deux sérologies négatives, cette femme a su qu'elle était malade de Lyme en faisant passer son dossier pour celui d'une chienne dans un laboratoire vétérinaire".