Ambiance très tendue ce vendredi matin au CHU de Limoges. Au 5ème jour de la grève de la faim entamée par quatre agents de l'hôpital, les manifestants ont investi le conseil de surveillance.
Au 5ème jour de la grève de la faim, la tension monte au CHU de Limoges.
Les grévistes, accompagnés de syndicalistes Sud et CGT - une soixantaine de personnes au total - ont occupé ce vendredi matin le conseil de surveillance.
#chu #limoges ambiance tendue au cseil de surveillance occupé par les grévistes de la faim et leurs soutiens pic.twitter.com/JCYICJI5tD
— Cécile Descubes (@CecileDescubes) March 24, 2017
La sénatrice socialiste Marie-Françoise Pérol-Dumont, présidente du conseil de surveillance du CHU, a pris la parole pour condamner ces débordements : "Il faut savoir arrêter une grève" a-t-elle déclaré.
Elle souligne que le directeur du CHU a fait des concessions en annonçant notamment 43 recrutements.
#chu #limoges marie-Françoise PEROL-DUMONT pdte du Cseil de surveillance: "il faut savoir arrêter une grève pic.twitter.com/HXNHNMUo3W
— Cécile Descubes (@CecileDescubes) March 24, 2017
Le conseil d'administration a été suspendu en cours de matinée.
A la mi-journée, des négociations étaient en cours, entre la direction du CHU et les représentants syndicaux, en présence de deux médiateurs du conseil de surveillance.
Vers 15h, les délégués syndicaux ont annoncé qu'ils ont obtenu les 17 postes supplémentaires qu'ils réclamaient pour parvenir à un effectif de 60 postes de remplaçants.