Les producteurs de pruneaux d'Agen sont incités à ne pas sécher les fruits de petit calibre cette année. Afin de ne proposer que des pruneaux charnus et sucrés, de haute qualité, aux consommateurs. Ils seront indemnisés en conséquence.
"Le message est clair : ne séchez pas les petits calibres. On indemnisera le séchage mais on n'incite pas à sécher ce genre de produit" explique Nicolas Mortemousque, le président du syndicat de l'IGP pruneau d'Agen.
La stratégie est celle de la filière d'excellence, qui permet au fruit du sud-ouest de se démarquer de ses concurrents étrangers. "L'IGP pruneau d'Agen c'est un fruit sucré, charnu, que nos concurrents ne savent pas faire et que nous on sait valoriser sur le marché français et européen" ajoute Nicolas Mortemousque, lui-même producteur à Beaumontois-en-Périgord, dans le sud de la Dordogne.
Cette année la récolte a commencé le 1 août, avec trois semaines d'avance. Les conditions météo ont permis aux fruits d'arriver plus rapidement à maturité. "On devrait être sur une grande année, il y a très peu de maladie et les taux de sucre sur les premières variétés sont prometteurs" assure l'arboriculteur.
40 000 tonnes de pruneaux labellisés pruneaux d'Agen ont été vendus en 2016, à deux euros le kilo en moyenne.
Les fruits 2017 seront légèrement moins chers, 1 euro 80, mais plus gros. Et devraient ravir les amateurs...
Regardez le reportage de Philippe Niccolaï et Florian Rouliès :
► Revoir le reportage de Margaux Dubieilh et Benoît-Pierre Morin :