Sauvé de l'abattage : le daim noir adopté par un troupeau de vaches charolaises ira finalement dans un élevage

Il ne sera finalement pas abattu : le mystérieux daim noir qui a élu domicile auprès d'un troupeau de Charolaises, en Saône-et-Loire, sera anesthésié et transféré dans un élevage du Loiret.

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L'affaire avait déclenché un raz-de-marée sur les réseaux sociaux. Le daim noir (ou "mélanique"), adopté par un troupeau de vaches charolaises à la Chapelle-du-Mont-de-France, ne sera finalement pas abattu, contrairement à ce que la DDT avait initialement déclaré à l'éleveur.

Transféré dans un parc animalier

La préfecture de Saône-et-Loire indique, dans un communiqué ce 20 novembre, avoir "statué
en faveur d’un transfert qui sera assuré dans les prochains jours par une association de
protection animale".

Un vétérinaire interviendra pour capturer l'animal par télé-anesthésie en vue de son transfert dans un élevage du Loiret.

préfecture de Saône-et-Loire

communiqué du 20 novembre 2024

"Si l'animal ne semble aujourd'hui pas occasionner de trouble au sein du troupeau, il pourrait
être susceptible de perturber un troupeau voisin situé à proximité d'un axe routier très
fréquenté", précise la préfecture. C'est effectivement ce que nous avait confié le propriétaire des vaches, un éleveur qui avait repéré le daim noir dans son troupeau depuis la fin octobre. 

Un tollé sur les réseaux sociaux

L'histoire de ce daim a fait grand bruit. Dans notre article du 12 novembre, nous expliquions que la DDT (direction départementale des territoires) avait décidé de faire abattre l'animal. De nombreux internautes et associations de défense des animaux, telles les Fondation Brigitte Bardot et 30 millions d'Amis, étaient alors montés au créneau pour tenter de sauver cet animal rare : en effet, le daim n'existe pas à l'état sauvage en France, et encore moins le daim mélanique, porteur d'une mutation génétique.

► À LIRE AUSSI : Daim noir menacé d'abattage : la Fondation Brigitte Bardot et 30 millions d'Amis se mobilisent pour sauver l'animal

Face à ce tollé, la préfecture avait été contrainte d'apporter un démenti, déclarant le lendemain "réfléchir à d'autres solutions que le prélèvement".

C'est également ce que souhaitait l'éleveur, qui nous avait confié : “C’est un animal pas farouche, facile à approcher pour être endormi et capturé. C’est dommage de ne pas en profiter pour le mettre dans un endroit où il aurait sa place, alors qu’il semble exceptionnellement rare.”

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