Contraint d'abattre ses canards sains, un élevage du Pays basque propose d'adopter des canetons

Les autorités sanitaires ont demandé à un élevage de Bidache d'abattre ses canards, canetons et oeufs pour empêcher la propagation de la grippe aviaire. Ils ne sont pourtant pas atteints du virus H5N8 mais auraient été à son contact. En résistance, les propriétaires proposent l'adoption de canetons.

Qui veut adopter un caneton ? Ce mercredi, un élevage de palmipèdes de Bidache, au Pays basque, propose à l'adoption des centaines de canetons. Le but : leur éviter un sort funeste, car tous doivent être abattus ce jour.

En effet, jeudi dernier, les autorités sanitaires signifiaient à cet élevage que tous ses canards, oeufs et canetons devraient être abattus pour éviter la propagation de la grippe aviaire. Et ce, au même moment où des agriculteurs de la région manifestent pour non-versement des indemnisations suite au vide sanitaire.

Pourtant, ces animaux ne sont pas malades. Ils ont simplement été au contact du virus, et auraient généré des anticorps retrouvés dans leur sang après analyses. Selon le syndicat E.L.B, ils sont donc comme vaccinés et il n'y aurait aucune raison de les tuer.

"Ces canards ont bien résisté à la grippe. Mais pour Paris, si ils ont été en contact avec la maladie, même s'ils sont guéris ou s'ils n'ont même pas été malades, ça ne fait rien il faut les tuer", dénonce Panpi Sainte-Marie, représentant du syndicat E.L.B.

Ce lundi, 150 producteurs et sympathisants manifestaient à Bidache et proposaient l'adoption de canetons. Une opération renouvelée ce mercredi.

► Revoir le reportage d'Emmanuel Clerc et Rémi Poissonnier :

La préfecture a demandé à un élevage de Bidache, au Pays basque, d'abattre tous ses canards, canetons et oeufs, en prévention de la grippe aviaire. Ils ne sont pourtant pas atteints du virus H5N8 mais ont été à son contact. ©France 3 Euskal Herri

 

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