Un fiché S pour radicalisation employé à l'école de la police nationale de Toulouse

L'homme est en arrêt maladie depuis de longs mois. Son existence a été révélée après l'altercation qui l'a opposé au frère du chauffeur de la voiture qui a volontairement renversé des étudiants à Blagnac le 10 novembre dernier. 

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Un homme fiché S pour radicalisation islamiste est employé par l'Ecole nationale supérieure d'application de la Police nationale (ENSAPN) selon une information du Point, complétée ce vendredi par une enquête de La Dépêche du Midi.

L'homme, âgé d'une trentaine d'année, serait en arrêt maladie depuis de nombreux mois. Il est employé comme technicien, notamment affecté à la maintenance, dans cette école qui forme des gardiens de la paix et des adjoints de sécurité. 

Son existence a été révélé suite à l'incident qui s'est déroulé à Blagnac vendredi 10 novembre : un homme a foncé volontairement en voiture sur des étudiants, en blessant plusieurs. Si cet agent n'a rien à voir avec cette action, il a en revanche eu, le soir-même, une vive altercation avec son colocataire, qui l'a menacé : ce colocataire n'est autre que le frère, lui aussi radicalisé, du chauffeur du véhicule. Son agresseur, jugé en comparution immédiate, a été relaxé des faits de menaces de morts et de violence avec armes et a été condamné à 750 euros d'amende et à 1000 euros de dommages et intérêts à l'encontre de sa victime.

C'est à l'issue de cet incident que la présence de ce fiché S pour radicalisation dans les effectifs de l'école de police de Toulouse a été révélée. Il faut préciser que l'homme n'a jamais posé de problème dans le cadre de son travail. 

Les fiches S sont attribuées par les services de renseignements et permettent de suivre des personnes pouvant représenter un danger. Cependant, certains des terroristes qui sont passés à l'acte ces dernières années en France, n'étaient pas fichés. 
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