A Paris, 31 % des sans-domiciles ont un emploi, 36 % sont au chômage et le tiers restant est inactif. En province, seulement un sans-domicile sur cinq travaille. Ils occupent des emplois peu qualifiés et ont des conditions de travail précaires.
Selon une étude conjointe de l'INSEE et de L'APUR (Atelier d'urbanisme de Paris), il ressort que la moitié des sans-domiciles de l’agglomération parisienne travaille à temps partiel et deux cinquièmes d'entre eux souhaitent travailler plus.
Les femmes et les étrangers sont davantage concernés par ces situations.
Trois sans-domiciles au chômage sur cinq le sont depuis plus de deux ans et un quart n’a aucun revenu. Leurs démarches pour trouver un emploi ne leur permettent pas de décrocher un entretien d’embauche