Plusieurs centaines de manifestants à Paris contre l'accord de libre-échange UE/Canada

Plusieurs centaines de personnes, 5.000 personnes selon les organisateurs, 1.200 à 1.500 selon une source policière, ont manifesté samedi après-midi à Paris pour dénoncer le Ceta, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, qui doit être signé le 27 octobre.

Plusieurs centaines de personnes, 5.000 personnes selon les organisateurs, 1.200 à 1.500 selon une source policière, ont manifesté samedi après-midi à Paris, entre Stalingrad et République, pour dénoncer le Ceta, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, qui doit être signé le 27 octobre. Selon l'association Attac, "plus de 8.000 personnes" ont participé à la manifestation parisienne.

Les manifestants étaient également mobilisés contre le Tafta (ou TTIP), projet d'accord de libre-échange avec les États-Unis, dont la portée serait beaucoup plus importante, mais dont la conclusion n'est plus envisagée pour cette année.

"Remise en cause du service public"

"Le Ceta et le Tafta sont extrêmement interconnectés, puisque 80 % des entreprises de droit américain ont une filiale au Canada", a affirmé Jean-Michel Coulomb, du collectif Attac. "Ces traités de l'Union européenne sont des outils qui servent à remettre en cause le service public", a estimé Julien Rivoire, du syndicat d'enseignants FSU.

Les organisateurs de la manifestation de samedi se sont sentis encouragés par le vote de vendredi au parlement de Wallonie. Cette institution s'est opposée à la signature de l'accord négocié pendant sept ans par l'UE. Plusieurs autres manifestations et rassemblements des opposants au Tafta et Ceta étaient prévus samedi en France, en Pologne et en Espagne. Un millier de personnes ont ainsi manifesté à Varsovie.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité