Le vaisseau amiral du futur marché d’intérêt national est déjà visible au sud de Nantes. Avec sa halle centrale dédiée aux fruits et légumes, il sera le deuxième MIN de France après Rungis.
Un " chantier XXL " souligne Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole. Un million d’heures de travail seront nécessaires pour construire ce nouveau MIN. Le chantier emploie actuellement 80 salariés. Ils seront 300 en 2018 pour finaliser les aménagements intérieurs. La livraison est prévue fin 2018.
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Un mix technologique
Sur les toits, une des plus grandes centrales photovoltaïques de l’ouest sera installée : 32 000 m2 de panneaux photovoltaïques produiront pas moins de 5,7 Gwh, de quoi rendre le MIN en partie auto-suffisant en énergie. L'architecte, Erik Giudice, souligne la volonté de réduire l'empreinte carbone du bâtiment,
le bois stocke le CO2 et n'en produit pas, c'est une manière de minorer l'empreinte carbone du projet.
150 entreprises et près de 2 000 personnes travailleront à terme sur ce nouveau site. L’investissement est à la hauteur de ce chantier : Nantes Métropole a investi 138,5 millions d’euros et l’Etat 9,5 millions d’euros.