Un homme de 21 ans a été condamné ce lundi à huit mois de prison ferme. Il était jugé notamment pour des faits de violence et de dégradation lors de la manifestation du 26 mai contre la loi travail.
Le jeune homme était jugé en comparution immédiate pour violences, rébellion, outrage, et la dégradation de la vitrine du journal Ouest-France.
Des faits survenus lors de la manifestation contre la loi travail du 26 mai, qui avait par ailleurs été interdite par la préfecture.
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Le tribunal l'a condamné lundi à six mois de prison ferme, et a révoqué deux mois de sursis. En effet, le jeune homme avait déjà été condamné à deux reprises depuis 2014, en marge de manifestations contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et contre l’état d’urgence.
Pas d’aménagement de peine
« C’est une décision assez lourde, sachant qu’un aménagement de peine était tout à fait possible. », déplore son avocat, Pierre Huriet, qui avait plaidé pour l’utilisation du bracelet électronique. « C’est peut-être, en partie, un moyen de faire passer un message, à mon client comme à d’autres. »Au total, six personnes avaient été interpellées ce jour-là. D’après la police, 1 300 personnes ont participé à cette manifestation.