Certains sont calmes, d'autres ne cachent pas leur angoisse. Les élèves du lycée Alexis de Tocqueville ont repris les cours ce lundi matin, mais la fusillade du jeudi 16 mars est forcément dans tous les esprits.
Quatre jours après la fusillade, ils ont repris les cours dans le calme, mais non sans une certaine appréhension.
Devant les grilles du lycée Alexis de Tocqueville de Grasse, le dispositif de sécurité est très présent, et le contrôle des carnets de correspondance comme toujours, à l'ordre du jour.
Certains sont venus seuls, beaucoup avec leurs parents.
Trois employés du rectorat ont fait ouvrir les sacs au pied des escaliers menant à l'entrée principale.
Pour ceux qui en éprouvent le besoin, une cellule psychologique est à leur disposition.
La vie scolaire doit reprendre, mais pour les élèves, il sera impossible d'oublier qu'un des leurs, Killian, tireur présumé, a blessé en tirant des plombs au fusil à fusil à pompe quatre lycéens et touché le proviseur avec une arme de poing de calibre 22.
L'impact psycologique est bien réel, et certains élèves ou enseignants ont besoin d'être soutenus.
LE TIREUR MIS EN EXAMEN
Pendant ce temps, l'enquête se poursuit, pour déterminer les motivations du tireur présumé. Agé de 16 ans, il aurait déclaré en garde à vue qu'il voulait tuer une dizaine de lycéens qu'il ne supportait plus. Il a été mis en examen notamment pour "tentatives d'homicide" et incarcéré, tout comme l'un de ses amis, complice présumé.Emmanuel Ethis, recteur de Nice a tenu une conférence de presse ce matin au lycée. Ecoutez son intervention suivie de l'inspecteur de l'académie, du sous-préfet de Grasse, de la protection civile, du proviseur adjoint, de l'infirmière du lycée, et de l'un des professeurs :
Images en direct du lycée de Séverine Nequeulman