Ce que l'on sait des futurs radars sonores pour motos bientôt installés à Nice

Des radars sonores vont être testés dans les prochaines semaines dans sept collectivités dont Nice, avec dans trois mois des amendes de 135 euros pour les véhicules trop bruyants.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce mardi 4 janvier ou demain mercredi, trois radars équipés de trois technologies différentes seront mis en marche dès la publication d'un décret au Journal officiel, sur la route qui traverse Saint-Forget dans les Yvelines dans la vallée de Chevreuse, adorée des motards, au sud-ouest de Paris.

Un autre "radar méduse" équipé d'une caméra et de micros y avait déjà été testé.

Six autres collectivités vont étrenner dans les prochaines semaines ces radars :

  • Paris
  • les métropoles de Nice
  • celle de Toulouse
  • Bron dans la métropole de Lyon
  • Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)
  • Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne).

Les radars seront d'abord testés sans constatation d'infractions.

Le but ?

Le but est notamment de déterminer le niveau sonore maximal, fixé à 90 décibels dans un premier temps. Jusqu'ici, le niveau sonore maximal était propre à chaque véhicule, et inscrit sur sa carte grise. Seuls des contrôles à l'arrêt permettaient aux forces de l'ordre de vérifier sa conformité.

Les radars sonores doivent permettre "d'amplifier les contrôles et d'améliorer
leur efficacité", souligne le ministère. Au bout de trois mois, une deuxième phase d'expérimentation pourra déboucher sur des contraventions de 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours.

"Des réglementations existent déjà mais la généralisation des contrôles est un levier essentiel pour lutter efficacement contre cette source de pollution, en particulier sur la voie publique",

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.×

L'exposition au bruit, principalement des transports, a un "coût social" de plus
de 147 milliards d'euros par an en France, notamment en termes de conséquences
sanitaires indirectes, selon un rapport publié en juillet 2021 par Conseil national
du bruit et de l'Ademe (Agence de la transition écologique).

Avec AFP

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information