La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a estimé mercredi que les maires de droite qui ont pris des arrêtés pour faire retirer des affiches d'une campagne de prévention du sida montrant des homosexuels ont "eu raison".
"Je pense que ces maires ont eu raison, ça ne tient pas tellement à la question de l'homosexualité, mais surtout à la façon dont sont présentés les comportements sexuels, et que ces affiches sont à la vue de tous, notamment manifestement à la sortie d'un certain nombre d'écoles", a affirmé la nièce de Marine Le Pen.
(...). Est-ce que dans ces cas-là il ne faut pas des outils ciblés avec des outils adéquats ?" a-t-elle encore demandé. Sa position est la même que celle de plusieurs hauts responsables FN, comme Louis Aliot, l'un des vice-présidents du FN."On peut se poser la question de savoir s'il est du rôle du ministère de la Santé de banaliser des comportements à risques qui ne sont pas nécessairement accessibles au discernement des enfants à travers l'expression 'coup d'un soir', 'coup d'une nuit'
"Si on suit la logique, Christophe Béchu", maire (LR) d'Angers auteur d'un des arrêtés, "va proposer une loi interdisant aux homosexuels de se tenir la main et s'embrasser près des écoles", a aussi tweeté Aymeric Merlaud, patron du FN en Maine-et-Loire et autre conseiller régional.
La ministre de la Santé a décidé ce mardi de saisir la justice administrative après la décision polémique de plusieurs municipalités de droite de faire retirer des affiches d'une campagne de prévention du sida montrant des homosexuels.