La véritable andouillette lyonnaise avait disparu en 2000 pour cause de vache folle. En effet, dans sa version originale, ce produit tripier est fabriqué à base de fraise de veau. Mais cette partie des intestins de l’animal a été prohibée pendant 15 ans par mesure de précaution.
Le retour en grâce de la fraise de veau
Depuis 1996 et la crise de la vache folle, certains abats de bovins étaient interdits à la consommation. Ils étaient susceptibles de contenir le "prion", cet agent pathogène impliqué dans la transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob à l’homme. Avec l'interdiction des farines animales et surtout l’extinction de la maladie, les abats prohibés comme le ris de veau ou la cervelle ont de nouveau été autorisés à la consommation. Sauf la fraise de veau. C'était d'ailleurs le dernier abat non autorisé depuis la crise de la vache folle. Aujourd'hui, la fraise de veau revient en grâce chez les tripiers. La législation européenne vient à nouveau d'autoriser sa commercialisation.Comment la nouvelle est-elle accueillie à Lyon ? Le reportage ci-dessous...
Reportage de V.Fize, L.De Bretagne, A.Gavin - 2/9/15 - Intervenants : Martine (Cliente du marché de la Croix-Rousse - Lyon) / Bernard Juban (Gérant charcuterie Bobosse) / Wilfrid Schneider (cuisinier)