Neuf recteurs d'académie "coordinateurs" mèneront une concertation pour une organisation pouvant aller de la "coopération renforcée" à la fusion d'académies, dans le cadre de la réforme territoriale. Pour l'ALCA, c'est le recteur de l'académie de Nancy-Metz.
Actuellement, la France compte une trentaine d'académies, dont le découpage ne correspond ni aux régions actuelles ni aux futures treize régions qui existeront à partir du 1er janvier 2016. Chaque recteur est responsable de la totalité du service public de l'éducation dans son académie, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Sont désignés "recteurs coordinateurs" dans les sept nouvelles régions les recteurs des académies de Nancy-Metz, Bordeaux, Lyon, Besançon, Toulouse, Caen, Lille, mais également le recteur de Paris dans la région Ile-de-France (qui compte trois académies) et le recteur d'Aix-Marseille dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (deux académies).
"Chacun d'eux mène, en lien avec le préfet préfigurateur" nommé mercredi par le Premier ministre "et les autres recteurs concernés, la concertation avec les organisations syndicales pour élaborer un projet d'organisation inter-académique, pouvant aller de dispositifs de coopération renforcée à une intégration conduisant à une fusion d'académies", indique la communication du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et du secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat Thierry Mandon.
Ces "projets de convergence sans alignement sur les nouvelles régions" feront "l'objet de décisions en juillet 2015", indique le texte. Les évolutions d'organisation des académies "n'auront pas d'impact sur les règles de gestion des carrières et le périmètre d'affectation des personnels enseignants", précise le document. Pour la rentrée scolaire 2015, des comités de recteurs seront mis en place dans les neuf régions concernées pour "assurer l'unité de la parole de l'Etat sur les sujets de politiques partagées avec les nouvelles régions