De véritables institutions comme les restaurants de Paul Bocuse, Georges Blanc, Michel Troisgros n'apparaissent plus dans l'édition 2013 du guide Champérard. Ce guide gastronomique estime que ces adresses "n.e correspondent plus à leur réputation"
L'édition 2013 du guide Champerard écarte les restaurants étoilés de Paul Bocuse, de Georges blanc et de Michel Troisgros.
Marc de Champérard, fondateur du guide, justifie la disparition de treize adresses très connues parce qu'elles ne "correspondent plus à leur réputation", que la "cuisine est du passé dépassé", que le "rapport qualité-prix-bonheur n'est pas au rendez-vous" ou "tout simplement nous n'avons pas aimé", écrit-il.
A un moment, explique -t-il, il faut avoir le courage de ses opinions. Après soit on tire sur les chefs, mais en ce moment ce n'est peut-être pas utile, soit on ne les met pas".
Le "bistrot de l'année" met en avant une institution lyonnaise, "La Machonnerie", qui vient d'être reprise par le meilleur ouvrier de France, Joseph Viola. Au menu, "Tout ce dont les gones raffolent, les grattons, gras-double, tablier de sapeur, pâté en croûte, salade de groin d'âne, bref tout ce qui fait que Lyon est toujours dans Lyon et pour longtemps".
Le chef normand Jean-Luc Tartarin, qui officie au Havre, rejoint les 54 autres "grandes tables" du guide. "Quand l'imagination greffe des ailes à la tradition, ça s'appelle une cuisine d'auteur. Et quand la technique fait le reste, cela s'appelle une grande table", est-il écrit.