Samedi 16 novembre, à Aurillac dans le Cantal, les Gilets jaunes se sont mobilisés. Leurs mots d’ordre n’ont pas changé en un an.
A Aurillac, dans le Cantal, les Gilets jaunes se sont retrouvés samedi 16 novembre. Ils ont réinvesti le rond-point des débuts du mouvement. Thierry, explique : « Cela me rappelle plein de moments agréables. On a fait le réveillon de Noël et celui du Jour de l’an ensemble. C’est lui qui faisait à manger pour 70-80 personnes. Un rond-point c’est du lien ». Autour du rond-point, les automobilistes klaxonnent, viennent déposer de la nourriture, preuve que le mouvement est encore populaire.
Michel souligne : « Pour moi ce n’est pas un anniversaire. Toute l’année on s’est réuni toutes les semaines, on a essayé de faire des actions à droite à gauche et on était présent. Peut-être que cela ne s’est pas vu partout mais on n’a jamais lâché l’affaire ». Martine ajoute : « On nous a fait croire que l’on nous donnait de l’argent. En fin de compte, j’ai regardé dans mon porte-monnaie, je n’ai pas trouvé les 22 milliards. Je ne crois pas qu’il n’y ait personne ici qui ait trouvé les 22 milliards dans son porte-monnaie. Des petites gouttes quelque part mais qui sont pompées ailleurs par autre chose. C’est pour cela que l’on est toujours là ».On n'a jamais lâché l'affaire
Jocelyne conclut : "On a gagné une chose : on leur fait peur parce que l’on a fait bouger tout le monde, par exemple dans la santé. Les gens osent enfin dire qu’ils en ont marre de crever de faim en France". Déterminés à poursuivre leur mouvement, les Gilets jaunes cantaliens se joindront à la journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites le 5 décembre prochain, avec en ligne de mire, une convergence des luttes.On leur fait peur