Haute-Savoie : le propriétaire de l'ours Valentin dénonce "une poignée d'extrémistes qui veulent empêcher le spectacle"

A la veille du spectacle prévu ce mercredi 21 août 2019 à Thônes (Haute-Savoie) avec l'ours Valentin, son propriétaire, Frédéric Chesneau se dit "serein". Deux associations de protection des animaux avaient lancé une pétition pour faire annuler l'événement.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un collectif de "citoyens sensibles à la cause animale" prévoit de manifester ce mercredi 21 août 2019 à l'occasion du spectacle que doit donner Frédéric Chesneau avec son ours, Valentin, à Thônes, en Haute-Savoie. Le propriétaire de l'animal dénonce une "poignée d'extrémistes".

"Cela fait 19 ans que c'est le même bazar". A la veille de sa venue à Thônes, Frédéric Chesneau a répondu à nos questions sur la polémique suscitée par le spectacle qu'il doit présenter en Haute-Savoie ce mercredi. La semaine dernière, deux associations de protection des animaux ont lancé une pétition pour le faire annuler. L'office du tourisme de Thônes avait refusé l'annulation mais promis de ne plus programmer de spectacles avec animaux à l'avenir.
 
Concernant sa venue en Haute-Savoie mercredi, Frédéric Chesneau se dit "serein". "Sur chaque spectacle, on a environ 1000 spectateurs et seulement une petite poignée qui distribue des tracts. Pour moi, c'est un non événement".

Ce mercredi, c'est un nouveau collectif de "citoyens sensibles à la cause animale" qui appelle à un rassemblement. L'un de leurs porte-paroles affirme ne pas faire partie des associations AVES ou Paris Animaux Zoopolis qui dénoncent régulièrement les spectacles de Frédéric Chesneau, même s'il reconnaît avoir signé leur dernière pétition. Selon lui, ce mercredi, le collectif va simplement "informer les passants de l’exploitation des animaux sauvages à des fins de divertissement."

Des opposants, Frédéric Chesneau explique en avoir toujours eu depuis qu'il travaille avec son ours Valentin. Le phénomène a cependant pris de l'ampleur ces dernières années avec les réseaux sociaux. Il dénonce un véritable "harcèlement" et affirme même recevoir des "menaces de mort"... "ça a pris des proportions inacceptables" !

L'ours Valentin est-il maltraité ? "On a jamais porté plainte contre moi pour maltraitance" se défend Frédéric Chesneau qui reconnaît, certes, faire travailler Valentin mais "pas plus de 50 jours par an" comme le lui impose la loi.

Pour le porte-parole du collectif qui organise la manifestation de mercredi, la notion de "maltraitance" est à manier avec précaution "cet animal n'est pas un chien ou un chat, de ce fait ses besoins sont différents". Dans un texte qu'il a fait parvenir à la rédaction de France 3, le collectif enfonce le clou : "alors qu’il nous fait croire qu’il joue avec lui, l’ours en réalité travaille. Y compris lorsque les spectacles sont programmés en plein soleil dans les périodes de canicule".

Dans un reportage de nos confrères de France 3 Nouvelle-Aquitaine, on apprend que lorsqu'il ne travaille pas, l'ours Valentin est dans un parc de 9 hectares près d'Orléans. Un refuge pour animaux maltraités, errants, ou saisis par la justice, les spectacles servant à nourrir les bêtes.
 
Quoi qu'il en dise, Frédéric Chesneau est agacé par toute cette agitation autour de ses spectacles : "on a affaire à des bobos qui sont à fond sur twitter et sur les sites internet de pétitions en ligne". Le montreur d'ours n'exclut pas de porter plainte pour harcèlement.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information