Le 20 juillet, 3 policiers en civil ont été agressés par une trentaine d'individus à la Guillotière, alors qu'ils tentaient d'interpeller un individu suspecté de vol. Il s'agit de la troisième interpellation.
L'agression des 3 policiers en civil avait provoqué l'émoi, tant de l'opinion publique que de la classe politique. Deux des fonctionnaires ont été blessés lors de cette violente altercation avec une foule en délire.
Une troisième personne a été interpellée dans cette affaire samedi 30 juillet, nous apprend le Parquet de Lyon. Il "sera présenté ce lundi au juge d’instruction en charge du dossier qui décidera des suites à donner."
Imbroglio autour autour de la première arrestation
4 jours après l'agression, Gérald Darmanin avait annoncé sur Twitter qu'un premier suspect, "un délinquant étranger" avait été interpellé et qu'il serait expulsé. Finalement après enquête, il s'avère qu'il n'avait rien à voir avec ce fait-divers. Le ministre de l'Intérieur a tout de même confirmé sa volonté de le faire expulser du fait "de nombreuses mises en cause".
"En lien avec les événements ou non, connu pour de nombreuses mises en cause : vol, violences, menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique, détention de drogues, violences en réunion… cet individu n’a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte", écrivait le ministre de l'Intérieur.
Le deuxième interpellé a reconnu les faits et s'est excusé
Le mardi 26 juillet, un deuxième suspect a été interpellé. L'homme de 26 ans, en situation irrégulière en France, a été mis en examen et écroué. Selon Me Laurent Bohé, avocat des trois policiers, le jeune homme, qui n'a pas de casier judiciaire, "n'a pas contesté les faits" et a "présenté ses excuses" au cours d'une audience publique du juge des libertés de la détention.