Les services du Département de la Savoie ont procédé, ce dimanche 5 novembre, à un tir de mine sur la falaise de La Praz, au-dessus de l'autoroute A43, en Maurienne. Cette portion de route avait subi un important éboulement fin août. Cette opération de dynamitage a pour but de faire tomber des roches encore instables.
Des centaines de mètres cubes de roches dynamitées. Ce dimanche 5 novembre, les services du Département de la Savoie ont procédé à une première purge par minage de la falaise de La Praz, en Maurienne.
L'objectif de l'opération : faire tomber la "casquette" de la falaise. Soit près de 400 mètres cubes de roches situées sur le haut de la paroi. Ces opérations de purge sont amenées à se répéter sur plusieurs mois afin de faire tomber les 5 000 mètres cubes de roches rendus instables par un important éboulement survenu fin août.
Afin de réaliser cette opération, l'autoroute A43 a été fermée dans les deux sens de circulation entre Saint-Michel-de-Maurienne (sortie n°29) et Le Freney (sortie n°30) de 12 heures jusqu'à 16 heures. Une déviation a été mise en place pour les véhicules légers. Quant aux poids lourds et autocars, ils ont été invités à stationner sur des aires d'autoroute en amont et en aval de la falaise.
Le trafic ferroviaire suspendu
Le 27 août dernier, après un fort épisode pluvieux, près de 15 000 mètres cubes de roches s'étaient détachés de la paroi. Cet éboulement était survenu près de la RD 1006 située en contrebas. Elle avait également touché la voie SNCF et l'A43. Heureusement, elle n'avait fait aucune victime.
Cette autoroute, qui permet une liaison entre la France et l'Italie notamment par le tunnel du Fréjus, avait été fermée pendant plusieurs semaines à la suite de ce phénomène naturel. Dans la vallée, il a fallu s'organiser : des déviations avaient été mises en place, le trafic ferroviaire a été modifié, le transit des camions de marchandises a changé de route...
Des premières purges hydrauliques, avec des milliers de litres d'eau déversés sur la falaise par des hélicoptères avaient déjà eu lieu début octobre. Les travaux de mise en sécurité doivent encore durer plusieurs mois, le trafic ferroviaire sur cet axe, lui, est toujours suspendu.