VIDEO. Covid-19 : Grenoble en "alerte maximale", le CHU "sur le fil du rasoir"

Alors que la métropole de Grenoble basculera ce samedi 10 octobre en "alerte maximale", quelle est la situation sur le front de la maladie au CHU de Grenoble-Alpes ? Tous les lits de la nouvelle unité Covid sont occupés et la situation est sur "le fil du rasoir".

On s'y attendait, et le couperet est tombé hier soir. Le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé que la métropole de Grenoble, comme celles de Lyon et de Saint-Etienne,  basculeraient dès ce samedi 10 octobre au matin en "alerte maximale". C'est le dernier niveau avant l’état d’urgence sanitaire.
 La métropole de Grenoble était depuis quelques semaines sous haute surveillance en raison de la reprise de l'épidémie de Covid-19, et pointée comme susceptible de basculer en zone d'alerte maximale. Eric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, s'était adressé dans une lettre au ministre de la Santé pour demander un "réel partenariat avec l'Etat" dans la gestion de l'épidémie. Peu après l'annonce officielle hier vers 18 heures, le maire a insisté sur la nécéssité "d'articuler prévention dans les lieux privés et mesures administratives dans les lieux publics".
 
Le Plan Blanc avait déjà été déclenché le 29 septembre dernier par les hôpitaux du territoire, et notamment le CHU de Grenoble.

 

L'unité de soins dédiée aux patients atteints du Covid affiche "complet"


A l'heure où le passage à "l'alerte maximale" a été officialisé, à l'hôpital Grenoble-Alpes, personne n'a été surpris. Dans le service des maladies infectieuses, tous les lits de la nouvelle unité Covid sont occupés par "des patients pour la plupart âgés, qui ne sont pas dirigés en réanimation, mais qui vont rester hospitalisés quelques jours". "Ils sont déshydratés, ne mangent plus et ont besoin d'un peu d'oxygène, ils sont arrivés avec les symptômes du Covid aux urgences, et ont été testés positifs", précise Margane Margatton, infirmière coordonnatrice du service.

L'hôpital est en tout cas sous tension, et "sur le fil du rasoir". "Notre autre préoccupation, explique le Docteur Pavese, cheffe du service, "est de pouvoir maintenir les soins et les interventions pour les autres malades, qui souffrent d'autres pathologies. Nous arrivons pour l'instant à tenir le front, mais il n'est pas exclu de devoir dans les prochains jours, reporter un certain nombre d'opérations chirurgicales".
 
 
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