Les trop fameuses tentes "Q..." sur l'esplanade des droits de l'Homme. Juste devant la mairie de Besançon. L'image se voulait forte : c'est réussi. Et probablement très agaçant pour une municipalité de gauche.
Depuis lundi soir, des militants du collectif "A LA RUE" campent sous cinq tentes. Ils entendent ainsi dénoncer l'absence de solution d'hébergement à Besançon pour une cinquantaine d'étrangers, parmi lesquels ont été recensés 18 enfants. Selon ce collectif, la fin du plan Hiver, en avril dernier, a sonné le glas de l'hébergement pour de nombreuses personnes : demandeurs d'asile, sans papiers, Bulgares ou Roumains.
Les militants interpellent donc aujourd'hui l'Etat, le Conseil général et la ville de Besançon sur ce dossier.
En attendant, les étrangers concernés dorment ailleurs : au 115 ( hébergement de nuit), dans des parcs, sous des tentes ou dans des voitures.