Adieu veaux, vaches, cochons, couvées..ou plutôt, à bientôt. Les agriculteurs aussi ont le droit de prendre du repos. Mais ce n'est pas toujours simple. Chaque année la famille Petit s'offre 8 jours, grâce à un remplaçant.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce samedi, la famille prendra la route de La Rochelle, pour une semaine de congés annuels. Les Petits sont des producteurs de lait basés à Ferrière-les-Scey, en Haute-Saône. Bien sûr pas question pour eux de laisser leurs bêtes. La seule solution : faire appel à l'association Service de Remplacement qui a pu leur trouver un agriculteur intérimaire qui fera le travail à leur place pendant qu'ils auront les pieds dans l'eau.

120 euros par jour. C'est ce que coûte le prix de la tranquilité pour les agriculteurs adhérents, une partie est déductible des impôts.

Depuis plus de 40 ans, l'association Service de Remplacement propose à ses agriculteurs adhérents de les dépanner quand ils doivent mettre en sommeil leur activité pour des raisons de santé ou pour prendre des congés. D'ailleurs, c'est dans le Doubs en 1969 que la télévision s'est intéressée pour la première fois au remplacement des agriculteurs (voir encadré).

En Haute-Saône, la maison de l'agriculture dispose de 22 emplois à temps plein pour remplacer les agriculteurs. Mais la demande est forte, il va falloir recruter.





1969, la révolution à Besançon : des paysans partent en vacances après avoir trouvé un remplaçant.
C'est une vidéo que l'on a retrouvée sur le site de l'Ina. En 1969, l'ORTF interviewait Mr et Madame Grandperrin, des agriculteurs Comtois. Ils allaient enfin pouvoir partir en vacances. Leur sauveur : Mr Roussel, un agriculteur remplaçant, payé 850 Francs Anciens par mois par une association, il était "agriculteur volant". 
Vous ne verrez que les 3 premières minutes de ce reportage, ce qui est suffisant pour constater que si le progrès a bien aidé le quotidien des agriculteurs, ça ne change rien au problème. Comme le disait joliment avec le phrasé de l'époque notre collègue journaliste de l'époque : "Une vache, un fruit, un épi de blé, cela ne se débranche pas comme une machine-outil."
Voyez ici cet extrait de l'INA

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information