Il ne reste que quelques jours de vacances... Soit juste de quoi faire un dernier tour dans un endroit sympa de Franche-Comté. Aujourd'hui, direction Ornans, que vous avez l'impression de connaître par coeur... Mais est-ce le cas ?
Le petit clocher niché entre les collines, un cliché, que vous avez certainement vu partout. La Loue qui serpente et souligne les courbes ornanaises, vu, vu, vu et revu.
Le petit clocher niché entre les collines, un cliché, que vous avez certainement vu partout. La Loue qui serpente et souligne les courbes ornanaises, vu, vu, vu et revu.
Le canoë, au rythme de la rivière, des paysages, et des engueulades avec votre partenaire, des fous rires aux mauvaises manoeuvres, des étonnements. Redécouvrir les berges vues de l'eau... Un petit bonheur simple, possible aussi en rafting pour plus de sensations, en canyonning pour avoir moins mal aux bras. Mais il y a aussi cette nouvelle activité entirèrement debout : le paddle board, pour se sentir tel le canotier à Venise qui dirige sa gondole. Pour un bonheur de galèrien, et je parle de l'image, et non de l'extrême difficulté, il y a aussi les Dragon Boat (sans Z). A la queue leu leu dans un bateau et on rame, en rythme, s'il vous plaît. Avec, en plus, une petite chanson au fond du gosier, cela devient une jolie signature pour les vacances.
Si l'eau vraiment vous ennuie, prenez de la hauteur. Il paraît que la via ferrata est accessible, même aux débutants. Et là, le ventre se noue un peu d'avoir les pieds dans le vide, mais le regard se porte plus loin que jamais pour, une fois encore, un autre angle de vue. Si le regard vous importe peu, mais la sensation dans le ventre vous tient à coeur, il y a bien le spider jump, mais là je vous laisse gérer : sauter d'une plate-forme de 25 mètres de haut sur un viaduc situé en pleine nature (y compris et même si le mécanisme auquel on est accroché ralenti la chute à la fin), très peu pour moi.
Enfin dernière plongée dans un rêve de gosse avec une nuit dans un tipi... C'est certes un peu artificiel, tant il est peu sûr que les Indiens d'Amérique dormaient sur des lits de camp et achetaient leur bois 15 euros le fagot, mais n'empêche. Compter les moutons sur un toit en pointe, cest toujours mieux que sur un plafond lisse comme une planche à pain. Rêvons donc un peu, c'est bientôt la rentrée.