Un comité d'entreprise extraordinaire se tenait jeudi 25 octobre afin d'évoquer les difficultés financières rencontrées par l'établissement, et le placement sous redressement judiciaire de la clinique.
Les finances de la clinique Clément-Drevon ne vont pas bien. Chaque année, elle perdrait un million d'euros. Gérée par la fondation Transplantation (Fondation pour le Développement des Techniques de Suppléance des Fonctions Vitales), l'avenir de ses 250 salariés se joue actuellement.
Dans un communiqué de la direction, on apprend que la Fondation a injecté 2,6 millions d'euros de façon successive. La clinique est placée en redressement judiciaire. Les dirigeants souhaitent que la protection de la justice permette de susciter des offres de reprise. Le tribunal de commerce de Dijon devrait désigner un administrateur judiciaire lors de son audience du 29 octobre prochain.
L'offre de soins sera garantie pendant la période de redressement judiciaire et jusqu'à la reprise de la clinique par un nouvel opérateur, sous le contrôle de l'ARS (l'Agence Régionale de Santé).
Le communiqué conclut que la Fondation Transplantation entend concentrer son action sur ses deux domaines d'intervention historiques que sont la recherche médicale et les prestations de dialyse auprès des patients atteints d'insuffisance rénale.
Inquiétudes en Juillet dernier
Le Journal "l'Alsace" annonçait dans ses colonnes le 20 juillet dernier la reconduction de Robert Lohr dans ses fonctions de président de la Fondation Transplantation. L'article évoque aussi le vif émoi de la délégation de Dijon qui verrait une fin des activités de la clinique Drevon si la Fondation se recentre sur la recherche.
