Saône-et-Loire : la clinique de la Roseraie découvre qu'elle va fermer ses portes

"L’Etat ferme une clinique de 65 salariés pour favoriser un hôpital public en difficulté", dénonce la direction de la clinique qui annonce qu'elle se réserve toute possibilité de recours juridique.

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"Ce vendredi 26 octobre 2012, les 65 salariés et les 30 médecins de la Clinique de La Roseraie à Paray-le-Monial ont appris brutalement la fermeture de leur clinique au 31 octobre prochain. C’est par un communiqué officiel d’Edith Gueugneau, la nouvelle députée PS de Saône-et-Loire, diffusé très largement à la presse, qu’ils ont découvert que leur établissement n’avait plus que 5 jours à vivre. Cette information communiquée par la députée la veille des vacances de la Toussaint, a été vécue comme une provocation et une humiliation par les personnels et les médecins qui œuvrent depuis des années au développement de la clinique", déclare la direction de la clinique de la Roseraie.


"Aucun reproche n’a été fait par la puissance publique à la qualité et la sécurité des soins prodigués dans cette clinique régionale de 90 lits et places, qui accueille chaque année près de 4000 nouveaux patients", dit l'établissement de Paray-le-Monial qui s'étonne qu'une telle décision ait été prise. "L’annonce de cette fermeture par le ministère de la Santé intervient alors que Jany Rulfo, directrice de l’établissement, avait annoncé officiellement, l’arrivée de deux nouveaux chirurgiens le 2 novembre (dans 8 jours), et la création au printemps prochain d’un service d’urologie", ajoute encore la direction de la clinique de La Roseraie.

"Depuis des mois, dans un objectif d’intérêt général, la direction de la clinique a toujours manifesté le souhait de mettre en place un partenariat public-privé avec l’hôpital de Paray-le-Monial en proie à des difficultés économiques (plus de 8 millions d’euros de dette cumulée). Les médecins ont d’ores et déjà signé un courrier dans lequel ils affirment ne pas souhaiter transférer leur activité professionnelle à l’hôpital de Paray-le-Monial. Ils se disent prêts, malheureusement, à quitter la région", conclut le communiqué de la clinique de La Roseraie.


De son côté, la députée Edith Gueugneau analyse "le non-renouvellement de l’autorisation de chirurgie de la clinique de Paray" sous un tout autre angle. "Je me réjouis, non pas de la disparition d’une autorisation de chirurgie, mais de la victoire du service public. Cette annonce vient, après des mois d’attente, rassurer le personnel et les patients du centre hospitalier de Paray-le-Monial, conforter l’activité chirurgicale de l’établissement, et réaffirmer le service public de santé sur notre territoire", déclare la députée.

En effet, des deux autorisations chirurgicales présentes sur le territoire, le SROS (schéma régional d’organisation sanitaire) ne prévoyait le maintien que d’une seule. Le non-renouvellement de l’autorisation de la clinique, signifie donc la pérennisation de l’autorisation du centre hospitalier de Paray-le-Monial.


"Après cette première victoire, le travail ne doit pas s’arrêter là", explique la députée de Saône-et-Loire. "Je demande aux partenaires du dossier, la tenue d’une table-ronde, pour aborder ensemble, sereinement et dans la plus grande transparence, l’avenir du centre hospitalier de Paray, et répondre à certaines interrogations que j’entends sur le terrain, concernant notamment le lien avec l’hôpital de Mâcon", précise Edith Gueugneau.

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