Comme dans neuf autres villes en France d'ici le 15 décembre, un débat sur la fin de vie réunissant soignants et associations s'est tenu aujourd'hui à Besançon.
Certes, depuis 2005, la "Loi Léonetti" condamne l'acharnement thérapeutique en France. Mais depuis sept ans, l'espérance de vie a encore augmenté, y compris pour tous ceux atteints de maladie grave et ce grâce aux progrès de la médecine. Aussi, dès juillet, François Hollande a décidé la conduite d'une mission de réflexion sur la fin de vie : la mission Sicard,
Un bisontin dans la commission
Le professeur Régis Aubry, chef du service des soins pallaitifs au CHU de Besançon et président de l'Observatoire de la fin de vie est l'un des neuf membres de la mission. A lui de faire remonter les réponses entendues lors des divers ateliers organisés à l'occasion de cette journée de débat à laquelle participaient des soignants et des représentants d'associations impliquées dans la gestion de la fin de vie.
Quelles alternatives ? Quel accueil ? Comment respecter les volontés des malades ? Autant de questions auquelles il va falloir, en Franche-Comté comme ailleurs, apporter des réponses.
La mission Sicard à trois mois pour rédiger son rapport, qui servira de base de travail à l'élaboration des nouvelles mesures sur la prise en charge de la fin de vie.
Laurent Ducrozet - David Martin
Lettre de mission au professeur Sicard
