C’est ce mardi 4 décembre 2012 que le tribunal civil de Versailles rendra sa décision concernant l'assignation pour "reconnaissance de paternité" lancée par Rachida Dati à l’encontre du PDG du groupe Barrière, Dominique Desseigne.
Une audience à huis clos s'était tenue le 6 novembre en l'absence de Rachida Dati
et de Dominique Desseigne. "Nous avons exposé des motifs légitimes qui, en défense, permettent de s'opposer à la demande présentée" de réaliser un test de paternité, avait déclaré à l'issue de cette audience l'avocate de M. Desseigne, Me Michèle Cahen.
Selon une avocate spécialiste en droit de la famille, Me Laurence Mayer, dans un premier temps, la justice "devrait ordonner un test" de paternité. "Le père désigné s'y soumet ou non", a ajouté l'avocate, estimant que "si la preuve d'une relation avec la mère est apportée, le juge analyse le refus comme une présomption d'aveu".
Dans un second temps, après que le test aura été réalisé, la mère peut réclamer une "contribution" pour l'enfant, a dit Me Mayer.