Un patron de BTP et ses salariés bloquent un Centre Leclerc en Saône-et-Loire

Le patron d'une entreprise de BTP et ses 35 salariés bloquaient samedi 22 décembre au matin, les accès du centre Leclerc de Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire. En cause, un différend portant sur une surfacturation de travaux.

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Une dizaine de camions ont bloqué pendant quelques heures samedi 22 décembre 2012, les entrées de l'hypermarché Leclerc de Montceau-les-Mines, obligeant les clients à se faufiler pour faire leurs courses de Noël. Les salariés ont distribué des tracts aux automobilistes pour expliquer leur action.

A l'origine de ce conflit qui "dure depuis deux ans", le surcoût des travaux d'extension des réserves du supermarché en 2008. Des travaux "prévus dans le devis pour être réalisés en quatre mois et qui ont finalement duré 18 mois, à cause d'erreurs de l'architecte de Leclerc", selon Philippe Mereau, patron de TEGC, une entreprise de BTP de Montceau-les-Mines.

"Ca fait deux ans que je réclame mon argent, je suis sur le point de déposer le bilan et je ne repartirai pas sans un chèque de 650 000 euros", a-t-il assuré à l'AFP. 

De son côté, le président de la SAS Sodimont Centre Leclerc, Jean Maillet, a dénoncé des "méthodes de voyous". "Je ne peux pas concevoir d'être pris en otage avec mes 270 salariés", a-t-il déclaré, assurant "ne pas être un mauvais payeur". Selon lui, le marché de travaux pour l'extension des réserves portait en 2008 sur 3,5 millions d'euros, qui ont été réglés, tout comme des factures supplémentaires de 850 000 et 100 000 euros.

"Aujourd'hui, TEGC est une société aux abois, son patron estime que les travaux ont été trop longs pour lui, je l'admets, il y a eu peut-être une petite perte d'exploitation de sa part, mais c'est à la justice de juger quel montant je dois", a-t-il dit.

Selon M. Mereau, un accord signé samedi 22 décembre en fin de matinée devant le représentant du préfet et le maire PS de Montceau-les-Mines, Didier Mathus, prévoit la signature d'un chèque de 500 000 euros, puis des négociations par avocats interposés sur les 150 000 euros restants, sous réserve qu'aucun recours ne soit introduit de part et d'autre.
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