11 personnes comparaissent pour l’arrachage d’une parcelle de pommes de terre OGM. Leur procès débute mardi 15 janvier 2013 en Belgique. Parmi eux, un Dijonnais est poursuivi pour association de malfaiteurs.

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Ce procès fait suite à l’action du 29 mai 2011, à Wetteren (Flandre), où 500 personnes s'étaient mobilisées contre l’implantation en plein champ d’un essai de pommes de terre génétiquement modifiées, à visée commerciale pour la consommation humaine.

Parmi les 11 prévenus figure un Dijonnais : Nicolas Millet. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs. Un chef d’accusation que l‘intéressé, et ses soutiens du collectif des faucheurs volontaires dénoncent ; qualifié « d’aussi grave que mal fondé ».

Dans un communiqué de presse publié le 8 janvier, les faucheurs volontaires avancent plusieurs arguments pour leur défense.

- L’essai OGM qui a été détruit avait été déclaré illégal par le tribunal de Gand.
- Cette action était publique, non violente, avait été revendiquée et annoncée à l’avance...
- La mise en place de débats, demandée au consortium de cet essai, n’a jamais abouti...
- Cette action est soutenue par des partis politiques, des personnalités, des chercheurs, des ONG, des paysans, des citoyen(ne)s de tous horizons sociaux...
- Enfin les faucheurs volontaires estiment qu’il est urgent de reconsidérer la santé des consommateurs et de mettre en place des méthodes pérennes pour l’agriculture.

Les 11 prévenus sont soutenus par le collectif français, ainsi que par son équivalent belge.

Le fauchage de Wetteren vu et raconté par le mouvement belge de libération des champs.

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