Deux ministres et un fonds de modernisation des entreprises nucléaires

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, ont signé un accord créant le Fonds de modernisation des entreprises nucléaires, à l’usine VALINOX, en Côte d’Or, mardi 29 janvier 2013.

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Après une visite de l’usine, les ministres ont présidé le Comité Stratégique de la Filière Nucléaire (CSFN). A cette occasion, ils ont signé un contrat permettant la création d’un fonds de modernisation des entreprises nucléaires. Plusieurs personnalités étaient présentes comme Henri Proglio, PDG d'EDF ou Luc Oursel, patron d'Areva.

Ce fonds a pour but de soutenir des petits acteurs du nucléaire français, derrière des géants comme Areva ou EDF. L’objectif est de créer 110 000 emplois d'ici 2020. 
Cette nouvelle est diversement accueillie. Elle est saluée par le Pôle nucléaire de Bourgogne, qui fédère de grands groupes, des petites et moyennes entreprises bourguignonnes et des établissements d’enseignement et de recherche. A droite, François Sauvadet demande "une clarification de la position du gouvernement sur l’avenir de la filière". "Les déclarations contradictoires se succèdent", déclare le président du conseil général de Côte d'Or. "D'un côté, le hérault Montebourg clame que le nucléaire est une filière d’avenir. Mais dans le même temps, le gouvernement auquel il appartient entend réduire la part du nucléaire en fermant Fessenheim au nom d’une "dangerosité" du site."




En revanche, du côté des écologistes, la pilule a du mal à passer. C’est le cas notamment pour Cap 21, qui « regrette que des efforts soient faits pour promouvoir et exporter le nucléaire ». « La balance commerciale de l'industrie atomique représente autour de 6 milliards en moyenne par an, soit moins que les fromages et les vins ... L'industrie présentée comme le fleuron national est un petit contributeur économique dans le contexte mondial. CAP21 regrette cette communication provocatrice dans un contexte de débats sur la transition énergétique », déclare  Jean Rapenne, délégué régional du mouvement qui est présidé au plan national par l’eurodéputée Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé.

 

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