L'autopsie de l'enfant de huit ans, retrouvé pendu samedi 9 février à l'escalier de sa maison en Côte d'Or, a permis d'écarter l'hypothèse criminelle, mais aucun message n'a été trouvé qui permettrait d'accréditer la thèse du suicide.
"Le décès par pendaison est confirmé, sans mise en évidence du moindre élément supect laissant envisager l'intervention d'un tiers", a indiqué lundi 11 février 2013, le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare. "Il s'agit là d'un drame familial qui ne présente aucune connotation pénale", a ajouté la magistrate.
Aucun message faisant part d'intention suicidaire n'a été retrouvé par les enquêteurs, a précisé Mme Tarrare. "Je crains qu'on n'ait jamais la réponse de savoir si l'enfant a voulu tester un jeu dont il a entendu parler dans une cour d'école, ou s'il a réagi à une situation du moment", a-t-elle ajouté.
C'est la mère du petit garçon qui, inquiète de ne plus l'entendre, avait découvert le corps. "Les parents sont dans un tel état de choc qu'il n'a pas encore été possible de procéder à leur audition", a souligné la magistrate, précisant que cette famille "n'était absolument pas connue des services judiciaires".