La Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'or (CCI) a refusé ce lundi 25 mars 2013 de continuer à gérer l'aéroport de Dijon-Longvic à partir du 31 mai prochain. Le fonctionnement de la plateforme aéroportuaire n'est pas remis en cause.

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Attention zone de turbulences. L’Aéroport Dijon-Bourgogne (ADB) a connu un nouveau soubresaut hier avec le refus à l'unanimité des élus de la CCI de la poursuite de leur gestion de la zone.

L'aéroport est une infrastructure portée en partenariat par le Conseil régional de Bourgogne, le Conseil général de la Côte-d’Or, le Grand Dijon et la CCI Côte-d’Or. Cette dernière en assure la concession dans le cadre d’une convention qui arrive à échéance le 31 mai 2013.

La CCI s’était associée à la SNC Lavalin pour déposer une offre de renouvellement de la concession; l'offre ayant été refusée en décembre 2012, la CCI Côte-d’Or arrivait donc, de fait, au terme de sa mission au 31 mai prochain

A cette date, la compétence de l’aéroport (actuellement dévolue à l’Etat) devait être transférée au Conseil régional de Bourgogne, lequel a obtenu que un report d’un an. C’est dans ce contexte que la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) a rédigé un avenant n°5 à la convention, demandant à la CCI Côte-d’Or d’assumer le rôle de concessionnaire pendant une année supplémentaire.

Mais cette décision doit être soumise au vote de la CCI. un vote qui s'est déroulé hier, à l'unanimité, les élus ont voté contre, expliquant : "Le scrutin a été organisé à la suite d’un rappel de l’historique de l’ADB, et après un débat dont il ressort que, selon le principe de réalité cher aux chefs d’entreprises, un accord est nécessaire entre les partenaires de l’aéroport, relatif à une vision stratégique, aux financements de ses déficits d’exploitation, et à sa gouvernance".

Conséquence, la concession de gestion reste pour l'heure lettre morte. Même si evidemment, l'activité de l'aéroport perdura au -delà du 31 mai, reste à réunir les forces vives pour dégager un horizon clair à cet aéroport.

Dans son communiqué, "la CCI Côte-d’Or considère que le développement aéroportuaire reste nécessaire dans le cadre du développement économique du territoire, en termes d’apport d’activité touristique et d’infrastructure au service des entreprises et de leurs collaborateurs. D’ailleurs, l’expérience de l’aéroport de Dole fait la preuve de la cohérence des prévisions de fréquentation établies par la CCI Côte-d’Or puisque, sur une zone de chalandise commune, les plateformes de Dole et de Dijon cumulent 80.000 passagers annuels (chiffre 2012). Aussi la CCI Côte-d’Or est-elle décidée à poursuivre son engagement, sous une forme ou une autre, en prenant en compte l’évolution des facteurs économiques (crise, réglementation, concurrence)".



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