Besançon : Témoignage de Marie, victime des prothèses PIP

Trop de pression. Marie Conord n'a pas voulu se rendre au procès PIP devant le tribunal correctionnel de Marseille. Mais cette Bisontine de 53 ans, partie civile dans ce dossier, a tenu à raconter son long combat depuis son cancer du sein jusqu'au retrait des implants mammaires.

En plein procès à Marseille de la société d'implants mammaires, voici la totalité de l'entretien que Marie Conord nous a accordé sur son douloureux parcours depuis son cancer du sein jusqu'au retrait de ses deux prothèses PIP.
Marie aura fait partie des 30 000 porteuses françaises d'implants PIP, selon l'estimation des autorités sanitaires. Elle était, sans le savoir, porteuse de cette marque de prothèses après une chirurgie reconstructive liée à un cancer du sein. Devant l'insistance de ses enfants, elle se décide à prendre rendez-vous en 2012 avec le chirurgien qui l'a opérée. Seule, démunie, sans ancun sentiment de considération de la part de ce chirurgien, obligée de se renseigner via internet : c'est ainsi que Marie a vécu ce parcours douloureux qu'elle estime avoir été "semé d'embûches". Son seul soutien aura été celui de "PPP",  l'association d'aide aux victimes des prothèses PIP présidée par une autre Bisontine, Alexandra Blachère. Aujourd'hui, après le retrait de ses prothèses pratiqué sur les conseil de l'association par un chirurgien de Nice, elle attend beaucoup du procès qui se tient à Marseille. Avec le scandale PIP, c'est toute la souffrance de son cancer qu'elle a eu le sentiment de subir une deuxième fois.
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