Le cadavre d'un homme âgé d'une vingtaine d'années a été découvert, mardi 14 mai 2013, plus d'un an après sa disparition. La victime, qui avait disparu à Biches en 2012 dans la Nièvre, a été retrouvée coulée dans du béton, dans une bâche, dans le canal d'Apremont dans le Cher.
Près d'un an et demi après sa disparition, le corps d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été retrouvé, mardi 14 mai 2013. François Laporte avait disparu en 2012, à Biches, dans la Nièvre.
La victime âgée d'une vingtaine d'années résidait depuis l'automne 2011 chez son oncle maternel à Biches dans la Nièvre et aurait été séquestrée et battue par quatre proches, habitant la maison, jusqu'à ce qu'il succombe aux coups et aux mauvais traitements.
C'est l'un des cinq occupants de la maison, placé en garde à vue après l'ouverture d'une information judiciaire à Bourges, qui a conduit les enquêteurs jusqu'à "une dalle de béton enveloppée dans une bâche", a indiqué le parquet de Bourges, confirmant une information du Journal du Centre.
Le bloc de béton a été retiré mardi 14 mai 2013, du canal d'alimentation de la Loire sur la commune d'Apremont-sur-Allier à une vingtaine de kilomètres au sud de Nevers.
Reportage : N.muzy, R.Guillon, C.Frèrebeau
Avec : Bernard Martin, maire de Biches
Cinq suspects âgés de 19 à 50 ans
Les enquêteurs ont confié leur quasi-certitude d'y trouver le corps du jeune homme disparu. Il serait décédé début 2012, mais ce n'est qu'un an plus tard que sa mère, domiciliée en Seine-et-Marne, a alerté les forces de l'ordre. Elle avait obtenu de son frère des confidences concernant les mauvais traitements subis par son fils dans la maison de Biches.Cinq suspects, âgés de 19 à 50 ans, avaient été interpellés et interrogés par les gendarmes de Château-Chinon en charge de cette enquête. Les cinq gardés à vue ont été déférés devant le juge d'instruction mercredi après-midi et l'analyse d'un médecin légiste de Tours doit permettre de confirmer la présence du corps dans la dalle et de déterminer les conditions du décès après autopsie.
Le jeune homme aurait donc subi des violences mortelles de la part de quatre des suspects. Les quatre hommes sont accusés de "séquestration suivie de mort". Le cinquième, ayant participé à la dissimulation du cadavre, devrait être arrêté pour "recel de corps".