Vincent Roger Petrone, jeune homme originaire de Dijon est accusé de trafic de drogue à Bali où il risque plusieurs années de prison. Il plaide désormais l'addiction pour éviter l'emprisonnement.
La défense d'un Français accusé de trafic de drogue sur l'île indonésienne de Bali a plaidé, ce lundi 24 juin 2013, l'addiction, demandant la peine la plus légère possible afin qu'il puisse suivre une cure de désintoxication.
"Nous demandons la peine la plus clémente possible", a déclaré Me Erwin Siregar, avocat de Vincent Roger Petrone, contre qui l'accusation a requis cinq ans de prison.
"Il faut prendre en considération le fait qu'il a depuis longtemps un problème de dépendance à la drogue. Le plus vite il pourra rentrer dans son pays, le plus vite il pourra recevoir des soins", a ajouté l'avocat devant le tribunal de Denpasar, à Bali.
Vincent Roger Petrone, né à Dijon le 31 mai 1969 et domicilié à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, est accusé d'avoir importé illégalement 69 grammes de stupéfiants, d'une valeur marchande d'environ 42 millions de roupies (3.200 euros).
Il a assuré lors de son procès que la drogue était pour sa "consommation personnelle" et que cela lui avait été recommandé par un docteur, disant souffrir de maux de dos "depuis longtemps".
Le Français avait été interpellé à son arrivée à l'aéroport international de Bali, le 29 janvier. Les douaniers, intrigués par sa nervosité, lui avaient fait passer des radios qui avaient révélé la présence des capsules dans ses intestins.
Le jugement doit être rendu le 15 juillet. L'Indonésie inflige généralement des peines sévères aux trafiquants de drogue.
Un Français, Serge Atlaoui, a été condamné à la peine capitale en mai 2007 pour avoir travaillé dans une unité de production d'ecstasy. Il tente d'obtenir une révision de son procès. Deux autres Français purgent de longues peines de prison pour trafic de stupéfiants: Gérard Debetz (perpétuité) et Michaël Blanc (20 ans).