Face aux mesures d'économies du gouvernement, le président de la CCI Bourgogne réagit

Le Gouvernement a annoncé 1,5 milliards d'euros d'économies en 2014 sur les aides aux entreprises, et une baisse de 270 millions d'euros des ressources des CCI qui les représentent. Benoît de Charette, président de la CCI Bourgogne, a décidé de réagir face aux mesures drastiques du Gouvernement.

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Une baisse de 270 millions d'euros
En Bourgogne, l'impact serait une diminution de 7 à 8 millions d'euros des ressources consulaires, soit l'équivalent de la dotation fiscale moyenne de 2 CCI, ou 5 années de soutien à l’ESC Dijon-Bourgogne, ou la totalité de notre capacité d'investissement ou encore, l'équivalent de 20% de la masse salariale globale.

Par un communiqué, Benoît de Charette écrit que :
"Les CCI, refusant toute idée de corporatisme dans leur démarche et ayant engagé, depuis quatre ans, une politique de rationalisation des choix budgétaires, sont toujours prêtes à participer à l'effort collectif. En revanche, cette nouvelle mesure drastique est inacceptable car les entreprises ne verront pas, pour autant, leurs charges allégées mais une partie de leurs taxes versées sera purement et simplement réintégrée dans le budget national »

Double langage du Gouvernement
Dans son communiqué, la CCI ajoute que : "le Premier Ministre, en personne, signait le 28 mai dernier un Pacte de Confiance avec le réseau consulaire national. Ce dernier donne lieu à des missions supplémentaires confiées aux CCI comme, par exemple, la promotion du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), celle des contrats d’avenir et de génération, le relais de la Banque Publique d'Investissement (BPI) ou, encore, la sensibilisation et l’accompagnement des entreprises dans la transition énergétique.
Dans ce contexte, tout ceci n’aurait donc que valeur de lettre morte ?
En Bourgogne, les CCI n'ont, aujourd'hui, plus aucune marge de manoeuvre budgétaire puisque, depuis 2009, elles ont anticipé la nécessité de réduire les prélèvements des entreprises avec, notamment, une forte maîtrise de la masse salariale du réseau."

Et Benoît de Charette conclut :« Nous nous opposons à cette coupe budgétaire exhorbitante et demandons au Gouvernement de revenir sur son annonce ! »





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