Entre pollution et interdiction municipale, la baignade, très prisée en ce période de fortes chaleurs, est de plus en plus souvent soumise à une réglementation.
Depuis cet après-midi, les activités nautiques et la consommation des poissons pêchés là sont interdits à cause des algues vertes qui prolifèrent quand il fait très chaud. Mercredi, une interdiction de baignade était décidée pour les mêmes raisons au lac de Vaivre, à Vesoul, Interdiction levée ce vendredi midi.
Dans le Jura, c'est par sécurité que certains maires ont décidé de prendre des arrêtés municipaux. Tourbillons, rochers, ponts transformés en plongeoir mais profondeur du cours d'eau insuffisante, les risques d'accident semblent parfois trop importants pour les élus dont la responsabilité pourrait être engagée en cas de problème.
A Dole, à proximité de la passerelle des poètes, il est désormais interdit de piquer une tête dans le Doubs, quelque soit la température extérieure. Le lieu "n'est pas aménagé pour la baignade" peut-on lire dans l'arrêté municipal pris le 22 juillet. A Montbarrey, où un jeune de 17 ans s'est noyé le 18 juin dernier, une décision identique a été prise dès le 24 juin. Et gare au non respect de la loi. Se baigner dans un lieu interdit est passible d'une amende de 38 € maximum.
Et quand les algues et les tourbillons ne sont pas dans le décor, ce sont les méduses qui jouent les trouble-fêtes. A Champagney (70), des méduses d'eau douces ou craspedacusta sowerbyi ont été repérées aux Ballastières, en milieu de semaine. Interdite le temps d'une après-midi, la baignade est de nouveau autorisée mais le drapeau orange flotte au vent, histoire de prévenir les baigneurs. La piqure n'est dangereuse juste énervante car elle gratte...comme celle du moustique.
