Que sont-ils devenus ? Les jeunes en emplois d'avenir ou contrat de génération....

Le gouvernement avait annoncé des mesures fortes pour lutter contre le chômage des jeunes : il avait créé il y a un an les emplois d'avenir et les contrats de génération. Nous avions montré, avec des exemples, ces dispositifs... On reparle de ces jeunes...

En reportage, vous avez déjà vu Dylan et Simon. L'un est agent administratif comme emploi d'avenir au conseil général du Doubs, l'autre est dessinateur chez Sanijura, qui fabrique des meubles de salles de bains à Champagnole comme contrat de solidarité intergénérationnelle.
Les contrats de solidarité générationnelle avaient été mis en place par la région et l'état, puis le dispositif national, les contrats de génération s'y étaient substitués. Le principe reste le même : permettre à un senior de rester dans l'entreprise après 57 ans, de transmettre son savoir-faire à un jeune et d'être ainsi valorisé au lieu d'être mis de côté à quelques mois de la retraite...
Claude Jeannerot. Sénateur et président du conseil général du Doubs, s'est beaucoup impliqué dans ces mesures pour favoriser l'emploi des jeunes. Il reconnaît que si les emplois jeunes fonctionnent bien, il n'en est pas de même pour les contrats de génération . Il considère que si cette dernière mesure ne rencontre pas autant de succès dans les entreprise, c'est que les chefs d'entreprise attendent une reprise économique plus soutenue.

Concernant les emplois d'avenir : les jeunes concernés, âgés de 16 à 25 ans, sont peu ou pas qualifiés, habitent des quartiers sensibles ou des zones rurales défavorisées. Leur emploi est subventionné à 75 % et se trouve principalement dans les collectivités territoriales. Le jeune signe un CDD d'un an, renouvelable 2 fois, et donc est assuré d'avoir du travail durant 3 ans. Le département du Doubs en a signés 35 au 1er novembre de cette année.

En Franche-Comté, le taux de chômage est de 9,9 % (contre 10,4% au niveau national).
L’évolution annuelle du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans est de + 13,3 %.


Concernant les chiffres, selon la préfecture de région au 8 novembre 2013 ont été signés :
441 contrats de génération, dont 219 dans le Doubs, 107 dans le Jura, 75 en Haute-Saône et 40 dans le Territoire de Belfort
et 1388 emplois jeunes

Pour les emplois d'avenir : 44 % des jeunes sont sans diplôme, 40 % ont un diplôme de niveau V (CAP) et 15 % un niveau supérieur au niveau V.

Voici ce que dit le conseil régional sur les contrats d'avenir: 

Pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans et le maintien dans l’emploi d’un senior de 57 ans et plus :
- l’Etat verse aux entreprises de moins de 300 salariés, dans certaines conditions, une aide de 4000 € par an et par binôme (2 000 € pour le senior, 2 000 € pour le junior) pendant 3 ans. Une aide à laquelle peuvent se cumuler d’autres aides telles que le CICE, la réduction Fillion…
- En plus du versement de l’Etat, la Région attribue pour 1 000 binômes sur la durée du programme : une aide de base de 2 000 € / an / binôme pendant 3 ans maximum (pour tout binôme retenu éligible à l’aide de l’Etat) à laquelle peuvent s’ajouter des aides complémentaires (contrat de
professionnalisation, ingénierie…)
Cela peut représenter jusqu’à 18 000 € d’aide sur trois ans

En vidéo, vous pouvez voir ce que sont devenus Dylan et Simon, le reportage réalisé sur Dylan au conseil général quand il a été embauché, celui consacré à Simon chez Sanijura. Et vous pouvez regarder l'interview de Claude Jeannerot, président du conseil général et sénateur, très impliqué dans ces mesures pour l'embauche des jeunes. Il explique pourquoi les contrats de génération sont moins nombreux que ce que le gouvernement avait prévu.

Le président du conseil général du Doubs explique pourquoi les contrats de génération sont moins nombreux que prévu


 

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