Il a été présenté vendredi 6 décembre à la bourse aux vélos de Chalon-sur-Saône, comme étant le véritable vélo de Bourvil dans la Grande Vadrouille (1966). La bicyclette a trouvé acquéreur cet après-midi pour 333 euros. Il n’y avait que deux prétendants à l’achat.
Vrai ou intox ? Maurice Durlin, lui est formel : « c’est le vrai vélo de Bourvil. Il appartenait à mon oncle. Mon oncle l’a loué ou prêté, pendant un mois à Bourvil pour le tournage du film de Gérard Oury »
Le vélo avait été acheté à Chalon-sur-Saône. Il a ensuite suivi son propriétaire à Volnay. Là-bas, il dormait dans une cave. Depuis le tournage de la grande vadrouille, cette petite reine n'a jamais été utilisée. M. Durlin en a fait don il y a 7 ans à son neveu, Maurice Durlin.
333 euros
Le nouvel acquéreur n’est autre que l’organisateur de la bourse aux vélos, Manuel Carneiro. « Au début, j’étais tellement pris par le salon que je ne m’y suis pas trop intéressé. Et puis, j’ai eu un peu plus le temps, j’étais intrigué par toutes les personnes qui le regardaient, je m’y suis donc intéressé de plus près. »
Le vélo va finir sa course… au sous-sol, au milieu de bouteilles de Bourgogne. « Je le garderai dans un endroit et il deviendra l’objet de discussions, de souvenirs entre copains au milieu d’un verre ! » imagine Manuel Carneiro.
En 32 ans de bourse aux vélos, c’est la première fois qu’une bicyclette détient une histoire aussi étonnante. « Il est vrai que j’achète le vélo mais l’histoire qui va avec » conclu M. Carneiro. En espérant, que l'histoire qu'on lui prête est vraiment la sienne !
Reportage de Borius Fanny et Gabriel Talon.