Mory Ducros : le nom des sites voués à disparaître sera connu le 15 janvier

Le numéro 2 du transport de colis est en redressement judiciaire. Les quatre offres de reprise ont été présentées aux représentants du personnel jeudi 9 janvier 2014. Au total, 5 000 emplois sont menacés, dont 80 à l’agence de Longvic, en Côte-d’Or.

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Quatre offres de reprise

Arcole Industries, le principal actionnaire, offre de reprendre 1 900 salariés, "dont 1 754 pour l'entreprise et le reste pour ses filiales", a indiqué un porte-parole du groupe Mory Ducros.

A l'issue d’un comité d’entreprise, les syndicats ont détaillé les trois autres offres.
  • L’'une émane d'un groupe d'avocats voulant reprendre des agences dans le nord de la France.
  • Une deuxième a été formulée par les transports Malherbe, un groupe normand intéressé par une trentaine d'agences. Elles concernent au total 400 à 500 salariés.
  • La troisième porte uniquement sur la reprise de matériel. Aucune n'évoque les 2 000 emplois de sous-traitance dépendant de Mory Ducros.
Les offres de reprise font maintenant l'objet d'une période dite d'amélioration qui permet aux repreneurs de modifier au mieux leurs propositions. Puis, le tribunal de commerce rendra son verdict le vendredi 31 janvier.

Des clauses suspensives "abusives"

Avec les salariés des sous-traitants, "ça fait plus de 5.000 salariés à la lourde", calcule Patrice Clos, secrétaire général de la Fédération FO/UNCP Transports.
D’autre part, les syndicats ont jugé "abusives" et "inacceptables" les trois clauses suspensives qui rendraient l'offre d'Arcole caduque si elles n'étaient pas tenues. Arcole demande que
  • les salariés s'abstiennent de toute mobilisation sociale d'ici au 31 janvier, date à laquelle le tribunal de commerce doit se prononcer sur les offres de reprise.
  • Il met, en outre, comme condition que l'entreprise conserve au moins 80% de son chiffre d'affaires actuel d'ici à cette date, c'est-à-dire qu'elle n'ait pas perdu ce pourcentage de clients.
  • La troisième clause porte sur le périmètre des critères de licenciements qu'Arcole veut voir fixé au niveau de chaque agence et non de l'entreprise. Le nom des sites voués à disparaître parmi les 85 actuels sera connu le 15 janvier, a précisé FO.
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